Q: Comment avez-vous choisi le nom de votre entreprise?
A: À l’origine, Transmed a lancé ses activités dans le domaine de la transcription médicale en français et en anglais. Le nom TRANS (pour transcription) et MED (pour médical) était donc tout à fait approprié. Nous avions aussi besoin d'un nom bilingue qui puisse être dit en français et en anglais; de là est venue l'idée de TRANSMED!
Q: Comment décririez-vous votre entreprise?
A: Aujourd'hui, Transmed emploie près de 70 personnes (dont 99 % sont des femmes) et une vingtaine de pigistes, tous en télétravail, principalement au Nouveau-Brunswick et au Québec, à l'exception de trois employés au siège social.
Depuis sa création, Transmed offre des services de transcription médicale à de nombreux clients, principalement du Québec. Il s'agit entre autres du Centre hospitalier universitaire de Québec (CHUQ), du Centre universitaire de santé McGill (CUSM), de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont, de l'Hôpital de la Cité-de-la-Santé et de nombreux autres établissements de santé et cliniques médicales.
Depuis 2008, Transmed offre également des services de traduction de l'anglais vers le français et du français vers l'anglais dans une multitude de domaines, tels que la santé, le tourisme, l'agriculture et l'administration. La majorité des clients de ce secteur proviennent du Nouveau-Brunswick (Bureau de traduction du Nouveau-Brunswick, Dialogue NB, CBDC, APECA, AFMNB). Cependant, environ 20 % de notre volume provient d'autres provinces (gouvernement du Yukon, Dynacare en Ontario, Université Mount Saint Vincent en Nouvelle-Écosse et bien d'autres).
Q: Sur quels marchés exercez-vous actuellement vos activités?
A: Par choix, nous concentrons nos efforts au Québec (établissements de santé et cliniques médicales) pour tous les aspects de la transcription médicale et au Nouveau-Brunswick pour le secteur de la traduction.
Q: Quels marchés aimeriez-vous percer à court terme?
A: Pour le secteur de la traduction, nous voulons nous concentrer davantage sur les entreprises et les organisations du Nouveau-Brunswick, car le bilinguisme est un atout important pour le développement des affaires et la croissance économique de notre province. En ce qui concerne la transcription médicale, le marché cible demeure le Québec, où les besoins sont importants et toujours croissants.
Q: Comment décririez-vous vos plus grandes réalisations et vos plus grands succès?
A:
- Être toujours là après plus de 23 ans!
- S’être bâti une grande crédibilité dans le milieu.
- Créer des emplois intéressants, principalement pour les femmes.
- Recevoir le prix de l'Entreprise de l'année du CÉNB en 2013.
- Recevoir le prix de l’entreprise de service au Gala des Lauriers de la PME de RDÉE Canada en 2016. Il s'agit d'un prix national pour féliciter les petites et moyennes entreprises servant les communautés francophones et acadiennes.
Q: Décrivez les plus grands défis que vous avez relevés ou que vous continuez d’affronter en tant que femmes entrepreneures?
A: Honnêtement, les mêmes défis auxquels les hommes sont confrontés : l'évolution technologique, la recherche de financement, la rentabilité et la croissance de l'entreprise.
En tant que femmes, nous avons fait le choix de devenir entrepreneures - nous connaissons notre domaine d'activité, nous y croyons et nous évoluons au fil des ans.
Q: Quels conseils donneriez-vous aux femmes qui démarrent une entreprise?
A: Faites-vous confiance, entourez-vous d’experts et agissez. En fait, nous donnerions également les mêmes conseils à un homme souhaitant lancer une entreprise!